mardi 17 août 2010

De retour a Paris!!!

Voila Voulou mes aventures s'arretent la dumoin a Mada. Je suis juste tombée malade la veille du depar, rien de grave une indigestion.. Sa aurait été ptesque surnaturelle si je ne serai pas tomber une seule fois malade pendant se beaux et murissant voyage. Je doi me réabituer au stéess et a la mauvaise humeur des parissiens tous sa me paraisser tellement loing. Le plus dur peut etre est de marcher dans la rue passer completement incognito, presque INVISIBLE sans sourire ni bonjour. j'ai promi a cette belle et magnifique iles que je retournerai la voir la visiter. J'ai encor t'en a voir et a revoir....Merci a tous pour votre assiduité pour vos comentaires divers et variées!! A l'année prochaine, cette fois en Algerie!! Bonne fin de vacanse a tous LOUISE SOULIE DUBOL

mercredi 11 août 2010

Du 30 juillet au 10 août... Résumé

Vous avez sans doute dû vous en douter, si je n'ai pas pu alimenter mon blog, c'est que je n'avais pas l'occasion de le faire, nous sommes allés en voyage.

la veille de notre départ, à l'hotel, une fête était organisée. Le thème de la soirée était le noir et le blanc. C'était une fête de fin d'étude d'une grande école, on se serait presque crus au festival de Cannes avec leurs tenues très classes. La fête dura de 21h à 3h du matin ! Mais avant cette fête, nous nous rendîmes à un défilé de prêt-à-porter féminin et masculin. Nous fûmes agréablement surprises, mais une série de vêtements était inspirée du créateur Jean-Paul Gauthier. Les mannequin défilaient sur de la techno, ce qui rendait le défilé plus vivant. Durant le reste de la soirée, nous ne réussîmes pas trop à nous intégrer à la fête, car c'était une école et les groupes étaient déjà formés et bien soudés. Le groupe de danse de l'école fit une démonstration fort impressionnante de danse de salon.
le lendemain nous prîmes la direction de Tana pour y dormir avant de repartir très tôt le lendemain pour Majunga. Cette première nuit, nous la passâmes dans un hôtel tenu par des curés. Cet hôtel était à l'image de leurs principes fondamentaux, que le strict nécessaire !
Après plus de 10h de route, des heures et des heures de voiture, sans vomir ! nous arrivions dans des bungalows à quelques kilomètres de la plage, un très bel endroit avec une piscine et toboggan. Nous faisions des journées aquatiques : plage le matin, plage l'après-midi et piscine le soir, sans oublier entre temps de copieux et délicieux repas fait par les soins de Sen, fin cuisinier, et des séances bronzage sur la plage !
Nous avions une plage privée pour nous seuls, si le paradis existe, il est bien à Majunga à Madagascar !
L'eau était assez chaude, nous faisions la "fraise", "l'étoile de mer" dans l'eau, cependant de petites méduses se faisaient une joie de nous piquer régulièrement partout sur le corps, mais heureusement sans laisser de marque. Chaque jour nous écrivions sur le sable des phrases ou question, et à notre grand étnnement, des réponses plus ou moins longues nous attendaient à chaque fois, et plus ou moins poétiques, allant même jusqu'aux déclarations d'amour en anglais et en français, destinés à Juliette.
Nous avons reçu aussi un long poème de 240 mètres de long, anonyme cependant qui nous laissa perplexes car nous n'avions pas réussi à intercepter ce mystérieux poète. Nous avions pris l'habitude chaque jour de faire des chateaux de sable, ce qui n'était pas tellement à la mode sur ces plages. Par cette activité, nous rencontrâmes un groupe d'enfants, qui nous aida à creuser un très beau château de sable. Un de ces enfant, s'appelait même Shakira ! "Waka, waka" !
Nous leur offrîmes de bon coeur des pastèques et des stylo. Une rencontre en ammenant une autre, nous firent connaissance de 2 malgaches de notre âge. La barrière de la langue ne nous empêcha pas de faire connaissance, même si ce n'était pas toujours évident pour eux comme pour nous. Ils s'appelaient jérémy et alexandre. Lors de notre départ, je leur offrit ma casquette pour qu'ils se souviennent à jamais de notre venue !
Nous reprîmes la route en sens inverse pour retourner à Tana, puis repartir le lendemain à Tamatave puis foulpointe, ville située sur la côte, à 8h de voiture environ. Tamatave est le plus grand port de Madagascar, et était anciennement la 1ere ville économique de l'île, mais malheureusement est aujourd'hui défraichie, abandonnée et triste. Nous eûmes l'impression d'être dans une ville fantôme : les routes ayant été creusées par les fortes pluies de la région en cette période d'hiver, très difficilement pratiquables, les nids de poules ressemblaient plus à des nids d'autruche voire des piscines naturelles ! personnellement, cette ville ne me plût pas du tout.Nous eûmes la possibilité d'aller en boîte de nuit sur place, pourtant écrasés par la fatigue nous n'en eûmes pas le courage. le lendemain nous arrivâmes à foulpointe qui est située à 1h de Tamatave. Nous passâmes la nuit dans un gigantesque hotel ncore avec piscine, les pieds dans l'eau ! Mais la plage en question avait beaucoup moins de charme qu'à Majunga en raison du nombre de touristes tananariviens et de vendeurs qui nous assaillaient de toutes parts afin de nous vendre des bijoux, nourriture, bouées etc... je me fis bien sûr tresser sur le champ toute la tête avec une grande dexterité de la part des coiffeuses, elle me tressèrent en moins de 30 minutes, habituées et très organisées !
je leur acheta 30 colliers, 10 à chacunes ! Pendant mon tressage, je fis la connaissance d'un petit garçon au doux prénom d'Angélio, âgé d'une dizaine d'années qui tenait absolument à me vendre ses colliers, qu'il tenait de façon très décidée. Notre rencontre se passa d'une drôle de façon, ce qui me plût; Le lendemain, il nous attendait déjà à son poste, mais cette fois-ci portant un large sourire. Nous eûmes alors l'idée de lui offrir un cahier gasy et un stylo made in france ! j'eus alors l'idée d'entamer le cahier avec lui. Nous découvrîmes qu'il ne savais pas écrire son prénom, donc nous fîmes un modèle et assidument il s'y prêta à la tache avec tout le soin et l'attention du monde; Au fur et mesure, les enfants vendeurs de la plage, s'attroupèrent curieux autour de notre atelier d'écriture qui allait devenir une véritable classe puisque nous allèrent leur acheter à chacun un cahier gasy et un stylo. Comme promis nous revinrent après manger et ils nous guettaient déjà, assoifés de connaissance nouvelle. 1,2,3,4,10,12 enfants remplirent notre classe improvisée. D'autres auraient voulu, mais il nous manquait de materiel. Autant de filles que de garçons si prêtaient, de tout âge. Nous rencontrâmes le véritable point sensible des enfant à madagascar, l'un des garçon n'avait pas la chance d'aller à l'école et n'avait donc pas de classe à sa grande honte et tristesse; les autres enfants se moquèrent même de lui, ce qui provoqua en lui un énorme chagrin, je lui pris la main et ensemble nous tentâmes d'écrire l'alphabet et de compter jusqu'à 10, ce que tous les enfants ne parvenaient pas à faire; J'eus par contre de très grandes surprises en découvrant de futurs mathématiciens très doués pour le calcul : soustraction, addition, multiplication et même division ! Ils en redemandaient encore et encore et nous étions dépassés par toutes ces demandes de correction et d'attention. D'autres enfants plus âgés et touristes scolarisés se proposèrent de nous aider, un monsieur même nous observant depuis un long moment nous demanda si nous étions bénévoles, nous expliqua qu'il était lui professeur et se mit à nous aider aussi. Notre démarche pris une ampleur inimaginable ! Les mamans et papas des enfants venaient observer curieux la scène, même les piroguiers y méttaient leur grain de sel et écartaient les enfants qui ne désiraient pas apprendre, car cette experience plut non seulement aux enfants eux-même mais aussi aux touristes intrigués. Cette expérience s'étenda sur au moins 3heures ! qui fut autant pour eux que pour nous une source de bonheur et d'échange mutuel !
Nous espérons qu'après cela, leur vision des "vazaha" comme ils nous appellent sera différente à présent et nous verrons désormais aussi comme des personnes capable d'échanger tant intellectuellement qu'humainement et pas seulement commercialement.
Les enfants se dispèrsèrent après notre permission, et une photo e groupe de cette après-midi inoubliable et forte en émotion. Angélio malgré la nuit qui tombait resta sur la plage à nous observer les yeux brillants.
Il tenait absolument à ce que je lui achete d'autres colliers et attendit la fin de ma baignade pour me les vendre : un vrai petit commerçant !

Nous avons aussi profité d'une ballade en pirogue pour découvrir quelques espèces marines, dont un serpent de mer très étrange car rempli uniquement d'eau, inmangeable et surtout très moche !

Voila un petit aperçu dde notre voyage qui se termine malheureusement bientôt, mais qui j'espère se terminera en beauté avec toujours autant de bonne humeur et de surprises !

Nous ne sommes toujours pas tombés malades, mis à part quelques boutons de moustiques !

jeudi 29 juillet 2010

12e jour

Nous nous sommes levés aux aurores car une grande journée nous attendait.
Nous nous rendions à la ville de Tana, qui se situe à 2h30 de route d'Antsirabe. Bien sûr que je fis honneur à mon surnom de "Vomito", et vomis 2 fois à l'aller et 2 fois au retour !
une fois arrivés à la ville en question, je fus choquée par la surpopulation : cette ville contient plus du quart de la population malgache ! je me serais crue à Barbès-Rochechouard ! C'est une ville assez stressante, et peu rassurante car nous ne contrôlons rien. Les voitures et les gens étaient mêlés, donc il y avait d'énormes embouteillages ! Des vendeurs à la sauvette nous assaillaient de toutes parts, l'un vendant des lunettes, l'autre des journaux ou encore des serviettes de bain par exemple ! Nous nous sommes rendus dans une gigantesque galerie marchande pour acheter des basket de marque qui m'ont coûté 32 euros environ, que j'aurais acheté à Paris une centaine d'euros. j'achetai aussi 2 casquettes NY pour 12 euros; Nous repartîmes ensuite, le temps pressait, nous devions rentrer avant la nuit ! Nous avons assisté à un défilé de charrettes à zébus et nous fûmes emerveillés devant les étoiles si nombreuses que nous pouvions observer si bien.
Enfin arrivés, soulagés, nous nous réfugions dans notre chambre et mangions de délicieuses nouilles au lit en regardant une série " Harper's Island" que je vous conseille vivement !

Malgré tous nos efforts, nous ne parvenons pas à joindre les photos prises, mais vous en recevrez sous peu quelques unes dans vos lettres.

mardi 27 juillet 2010

8e jour

Journée plutôt tranquille, le matin nous sommes allés au cimetière voir les tombes, déposer des fleurs et effectuer une sorte de "rituel" qui consiste à faire brûler 3 batons d'encens par personne, afin de dire "bonjour" aux morts.
Le reste de l'après-midi fut calme et alimenté de délicieuses pizza aux anchois !

lundi 26 juillet 2010

6e et 7e jour

Excusez nous pour le retard, nous sommes très occupées...

6e jour.
Nous nous sommes rendues aux fripes d'Antsirabe, à la recherche de vestes americaines "teddy". A près 2h de déambulation à travers les différents stands, nous sommes ressorties chargées de sacs remplis de toutes sortes de choses, notre plus belle affaire, une paire de santiags pour 1euros seulement !
Une autre paire de bottes, 3 teddy, un ensemble de sport, un jean, 2 sacoches pour un peu moins d'une 30aine d'euros.
A paris nous aurions pu rajouter un 0 après le 30 !
Après nos "super courses", nous sommes rentrées en taxi-pousse jusqu'à l'imperial, puis comme tous les jours nous sommes passées en ville goûter chez le fin cuisinier tonton Mann.
Quelques heures après, vers 22h, nous nous sommes rendues à une soirée "cabaret", qui fut forte agréable ! Nous pûmes danser à volonté, et par toutes ces danses, j'ai vraiment pu m'integrer, partager avec les gens ce plaisir, car la danse n'a pas de frontières et ici elle est très présente, sans tabous ni gênes, j'eus même la surprise de constater que les hommes dansaient autant que les femmes, même voire plus, ce qui en France est très rare. cependant cette belle soirée était réservée à une élite, puisque le prix d'entrée était d'environ 10 euros par personnes ( sans invitation ), ce qui est très élevé. j'eus même la surprise d'être invitée par 2 fois à danser, une lambada et un slow par deux malgaches, l'un plus âgé, l'autre plus jeune et serveur pendant l'evênement. mais nous n'étions pas au bout de nos surprises ! En fin de soirée, on nous annonça que la table n°13, date d'anniversaire de Juliette, avait remporté le prix de la table la plus animée, c'est à dire une boite de chocolats de 250g. Nous étions dans un délire complet ! Comme à la télé !
Nous sommes quand même rentrés vers 1h30 du matin en rencontrant sur notre chemin des pousse-pousse qui attendaient toujours des clients.

7e jour :
Je me levai à 8h30 pour me rendre avec tantine Chantal à la messe du dimanche. Celle-ci dura plus de 2h, mais manque de bol, c'était une messe très calme et pas dans les traditions joyeuses malgaches. je fus un peu choquée par la pauvreté de l'église, mais agréablement surprise par tous les chants proposés par le curé.
Après ce moment solennel, nous sommes allés pique-niquer en campagne. Nous avons cependant attendu plus de 2h, 3 malheureux plats qui n'étaient même pas bons. Après cela, nous sommes allés chez un ami de la famille qui possède un très grande propriété, avec notemment un petit zoo, dont des lémuriens, poules, chiens, faisans, tortues etc...
Les lémuriens sont des sortes de singes uniquement présents à Madagascar, une espèce protégée et en voie de disparition dont nous avons pu observer 2 races différentes parmis toutes celles existantes ici.

samedi 24 juillet 2010

5e jour

Nous n'avons malheureusement pas encore eu le temps de mettre des photos, décidément ça peut paraître assez étrange mais à chaque fois quelque chose nous en empêche.
Bref, nous allons plutôt vous parler de la journée d'hier, pleine de péripéties et de rebondissements, un vrai récit d'aventure ! Tout commença vers 13h30, nous prenions la voiture en direction du lac "Tritriva", la route était assez dure à pratiquer, nous soulevions des nuages de terre orange sur notre passage. La voiture que nous avions était celle du grand-père, une petite voiture pas très résistante.Nous avions Randria comme chauffeur qui devait se rendre à une cérémonie de retournement de morts vers 15h, après notre balade. mais tout ne se passa selon ces plans. Arrivés au lac, un guide nous explique la légende de ce lac mais aussi une légende en lien avec la famille de Juliette qui consiste à la noyade du tonton Victor dans ce fameux lac qui est un ancien cratère de volcan.Le lac nous fit remarquer que le lac avait la forme de l'île, ce qui je trouve est fort intriguant. On a l'impression que le lac est taillé dans la roche, et l'eau est d'un couleur très sombre et noire qui appelle à la baignade. Après être redescendus de la falaise, la voiture cale et les personnes environnantes nous ont poussé mais nous n'étions pas dans le véhicule, donc nous nous sommes retrouvées à courir après la voiture qui ne pouvait plus s'arreter. Tout le monde nous regardait d'un drôle d'air et trouvait ça assez comique. La voiture s'arrêta enfin, mais le moteur ne voulait plus redemarrer. Nous sommes restés à cet endroit environ 1h30 puis des aimables passants ont aidé le chauffeur à remettre le moteur en état, cela consistait à aspirer l'essence pour qu'elle puisse circuler jusqu'au moteur. malheureusement nous pensons bien que le pauvre chauffeur a dû avaler quelques cl d'essence !
Nous avons appelé au secours en téléphonant à un autre chauffeur Jean-ba afin qu'il vienne nous chercher, mais celui-ci mit un certain temps à nous secourir donc nous lui avons téléphoné, nous pensons sérieusement qu'il a dû se perdre en chemin. Une fois Jean-ba arrivé, les 2 chauffeurs unissèrent leurs forces pou lier les 2 voitures à l'aide d'une corde et d'une barre en métal, il nous tracta ainsi pendant un long moment nous assistons donc dans notre voiture malade à un merveilleux coucher de soleil. A notre passage, tous les passants intrigués nous observaient. Le lac était situé à une 15aine de km de la ville, dans la brousse, c'est à dire la campagne. A l'Imperial hotel, tout le monde, surtout Papis se demandaient où nous étions, car dès la nuit tombée, les rues de Madagascar se vident et deviennent dangereuses.


En ce moment même, il est 11h30 t nous assistons à une competiton de sport juste devant nous sur la grande avenue, l'avenue de la gare. Une grande journée s'annonce encore, pleine de rebondissements. Nous vous en ferons part bien entendu demain matin sans faute !
Bonne journée à tous à Paris.

vendredi 23 juillet 2010

3e et 4e jour

Désolé pour notre petit retard, et je suis un peu plus bas que le Maroc, mais tout le monde peut se tromper !

Nous nous sommes rendues dans un immense marché aux tissus où nous avons choisi minutieusement plus de 11 mètres de toutes couleurs et motifs de coton. Nous laissions à chaque fois Michelle, la tante de Juliette négocier sur le nombre d'Ariary à donner car en tant que "vazaha" c'est à dire étranger, blanc, payons plus cher. L'endroit qui entourait le marché était plein de vie et d'allers et venues. Aux extremités des 4 coins du marché, de minutieuses et mignonnes couturières cousaient à même le sol les commandes passées. Bien sûr, je fus attirée par le tissu le plus couteux et le plus rare du marché, à paillettes. La vendeuse nous énonça un prix 10000 ariary pour 1 mètre de tissu, ce qui est plutôt scandaleux ici (l'équivalent de 4 euros). Ensuite nous nous conduisîmes chez un très bon couturier qui pourtant exerçait son art dans un tout petit commerce, de 4 mètres sur 3 environ. Il nous prêta 2 magazines de la redoute, un de 2004 et un de 2009 pour choisir les coupes de nos futurs vêtements. Il prirent nos mesures unes à unes et nous fixâmes une date pour des premiers essayages. C'est dans cette rue que j'osai enfin prendre mes premières photos.
Ensuite nous nous rendîmes dans un autre marché, "le petit marché", "antsenakely", chez une bijoutière pour choisir et essayer les modèles, à des prix modestes pour la qualité et l'authenticité des pierres précieuses et semi-précieuses de la région.
Ce jour-là, nous nous sommes lachées niveau ariary, et vraiment mêlées au peuple malgache !

4e jour :
Nous avons loué des vélos dans un magasin de location tenu par un vazaha, qui nous rappela amèrement la mentalité et la courtoisie du commerçant blanc et avare de politesse. Christine (la maman de Juliette) dû laisser en guise de caution son téléphone portable.
Nous avons fait une longue balade forte agréable dans les rues de la ville. Nous sommes passées devant le collège de Christine qui avait fort changé et s'était modernisé. Après nous nous rendîmes à une source d'eau petillante et chaude naturelle, que nous goutâmes du bout des lèvres, la source "rano visy" dont le gôut me semblait fort étrange. C'est une eau à de nombreuses vertus, tant médicales que psychologiques. Autour de ce "puit" thermal se trouvait un terrain de basket où de jeunes malgaches s'entrainaient à la prochaine fifa 2011 en basket !
Et d'un autre coté un immense parc payant pour les jeunes enfants. Sur le chemin du retour, nous croisâmes un groupe d'enfants qui nous observaient avec beaucoup d'emerveillement. Juliette eu l'idée de les prendre en photo, ce qui les mit dans un état de joie, leurs sourires grandissaient et leur yeux brillaient de milles feux. A maintes reprises, de jeunes enfants nous interpellèrent gentillement en nous appelant "vazaha, vazaha !". Nous nous sentîmes bien sûr visées, mais en leur souriant en retour puisque c'était la réalité.
Dans un 2e temps, nous nous rendîmes en voiture au lac "Andraikiba". Dans la voiture nous étions accompagnés par le chauffeur bien sûr, mais aussi la tante de Juliette, Michelle, ses 3 petits enfants et la bonne. arrivés au lac, tant d'emerveillement devant cette beauté immense !
Nous bombardîmes l'endroit de photos, puis après une petite marche autour du lac, près de commerces, nous trouvâmes un espèce de plongeoir sur lequel nous sommes montées les jambes tremblantes et le coeur palpitant, tenant notre appareil photo avec inquietude. Bien sûr aucune barriere de sécurité n'était installée, ce qui faisait tout le charme du lieu. tant le lieu était beau, le ciel en était autant, le jeu d'ombres et de miroir entre le soleil, les nuages et l'eau en accru la beauté du lieu. Mais après le beau temps l'orage.
petite anecdote : mon appareil fit malencontreusement une rencontre avec le sol très caillouteux qui endômmagea la capsule de rangement de la carte mémoire qui désormais ne se ferme plus, un souvenir de cette magnifique balade.
Mais le jour maudit des appareils photo n'était pas fini ! Après une courte visite et commande chez un tisseur de soie naturelle, nous nous rendîmes compte que l'appareil photo de Juliette avait mystérieusement disparu. L'appareil se trouvait dans la voiture fermée, où la bonne et le chauffeur se trouvaient. Nous ne saurons jamais comment la chose s'est produite mais nous attendons avec impatience vos hypothèses !
Parlons culture : Nous avons appris que les petits malgaches se faisaient circoncire d'une façon assez étrange en son genre ! Une fois le "bout" coupé, c'est au grand père de le manger accompagné d'une banane ! Bon appétit bien sûr, il en faut du courage pour être grand père à Madagascar. J'appris aussi que les malgaches avaient des habitudes alimentaires très différentes des notres occidentales, par exemple, un des oncles de Juliette nous raconta qu'il avait mangé de la chauve-souris dernièrement, ce qu'il trouva fort gouteux. j'ai aussi gouté des queues de zébu aux cacauètes, et des fruits typiques, se nommant par exemple : coeur de boeuf, jujube, ou encore de la papaye.
Autre anecdote amusante, quand nous pedalions, beaucoup d'admirateurs nous saluaient de toutes sortes de façons, mais toujours très courtois, polis, et agréables, pas lourds avec des "coucou je t'aime" ou bien " belles gosses" ou encore "mignonne",ou des petits "tsssstsss" pour nous interpeler.

On nous appelle pour manger, "sakafo!"des chauves-souris grillées, des anguilles et des cuisses de grenouilles.
Les photos arrivent après le repas si j'ai survécu.
Bon appétit bien sûr !